Voila donc le début de la V2 et la V3. N'hésitez pas à critiquer, l'extrait est fait pour ça. Et dire que j'ai passé presque une heure à le réécrire, ça me déprimerait presque... :p
PS : Extrait posté ne veut pas dire libre de droits. Merci de ne pas copier, modifier, etc. mon texte ou de le reprendre à votre compte.
V2 :
Le petit village de Wassheim était en pleine effervescence.
Isara, une grande femme aux cheveux lisses, blonds presque blancs et à l'air sévère, présidait la petite assemblée et demanda le silence. Comme lors de toutes les semaines précédant les équinoxes et les solstices, quelques enfants d'une douzaine d'années ou plus étaient alignés sur la place. Elle passa devant eux, leur confiant à chacun un morceau de ruban blanc.
Dariomo, l'un des garçons, s'agita et tendit au dessus de sa tête rousse foncée son morceau de tissu qui avait viré au rouge vif. Il portait, comme les autres, un pantalon sombre de type viking, ample au dessus du genou mais resserré par des laçages juste en dessous. Sur ces bras nus, il portait deux tatouages : l'un fait de lignes obliques qui annonçait son âge et l'autre représentant une rosage celtique compliquée figurant les huit lignées de son clan. Un pendentif du même motif reposait sur sa tunique claire qui était retenue par une épaisse ceinture de cuir brun. A ses poignets, il avait d'un côté un bracelet de force en cuir sombre qui lui couvrait l'avant bras et de l'autre un fin bracelet en fer.
Un grand sourire fendit son visage et il avança d'un pas. Il était fier. Il ne l'avait jamais autant été de toute sa vie. Il avait été choisi! Comme son père! Il deviendrait important au sein de son peuple, pas un de ces parasites incapables. Il quitterait le village d'ici la prochaine semaine, après le rituel et n'y reviendrait que pour les célébrations annuelles.
Il se sentait important. Tous ses espoirs étaient réunis dans le creux de sa main.
Il se tourna vers les autres garçons. Leurs rubans restaient désespérément blancs. Il leur adressa un sourire narquois en relevant le menton. Même les adultes ne pourraient plus lui tenir tête. Il avait toujours su qu'il n'était pas comme les autres, qu'il avait une destinée.
Il pivota pour jeter un coup d'œil vers les filles. Il lui faudrait une partenaire pour le rituel, il espérait qu'au moins une d'elle avait réussi.
Quelle ne fût pas sa surprise lorsqu'il découvrit que sa seule partenaire possible était cette pleurnicharde d'Alauma. Il déchanta aussi rapidement, pourquoi fallait-elle que ce soit celle qu'il détestait le plus ? Tout le monde lui passait ses caprices à cette idiote. Il fallait être gentil avec elle, prévenant et courtois, mais elle avait décidé de lui pourrir la vie. Elle ne le lâchait pas d'une semelle et dès qu'il lui faisait comprendre de lui laisser un peu d'espace, les adultes rappliquaient pour le gronder ou le punir. Mais c'était fini, personne ne le réprimanderait plus jamais. Il lui suffirait de calmer une bonne fois cette gamine collante pour être tranquille à vie.
Isara annonça aux villageois que Dariomo et Alauma effectueraient donc le rituel ensemble à l'équinoxe d'automne puis ils se dispersèrent pour commencer les préparatifs avant le souper.
V3 :
Le petit village de Wassheim, au coeur des terres du royaume de Valasfor, était en pleine effervescence. Des enfants d'une douzaine d'années étaient regroupés sur la place. La sélection pour le rituel de sa future équinoxe allait avoir lieu.
Isara, une grande femme aux cheveux lisses, d'un blond presque cendré et à l'air sévère, passa entre eux, leur confiant à chacun un ruban blanc.
Dariomo, l'un des garçons, était impatient de recevoir son ruban. Il en tremblait presque d'impatience. Il avait enfin l'âge requis pour participer.
Il portait, comme les autres, un pantalon sombre de type viking, ample au dessus du genou mais resserré par des laçages juste en dessous. Sur ces bras nus, il portait deux tatouages : l'un fait de lignes obliques qui annonçait son âge et l'autre représentant une rosage celtique compliquée figurant les huit lignées de son clan. Un pendentif du même motif reposait sur sa tunique claire qui était retenue par une épaisse ceinture de cuir brun. A ses poignets, il avait d'un côté un bracelet de force en cuir sombre qui lui couvrait l'avant bras et de l'autre un fin bracelet en fer.
Comme tous les membres de son clan, il plaçait de grands espoirs dans le rituel : leur survie dépendait des quelques élus.
Son ruban vira à l'écarlate entre ses doigts. Quelques adultes chuchotaient, l'excitation était presque palpable.
Dariomo était fier. Il ne l'avait jamais autant été de toute sa vie. Il avait été choisi! Comme son père! Un grand sourire fendit le visage du garçon. Il deviendrait important au sein de son peuple, pas un de ces parasites incapables.
Il quitterait ce village qu'il n'aimait pas d'ici la prochaine semaine, après le rituel et n'y reviendrait que pour les célébrations annuelles. Malgré son assurance apparente, une petite boule d'angoisse commença à se former dans son ventre. Et s'il n'était pas le seul désigné ? Seul un garçon pouvait passer le rituel. Et si un autre lui ravissait la place sous le nez ?
Il se tourna vers les autres garçons. Leurs rubans restaient d'un blanc immaculé.
Il leur adressa un sourire narquois en relevant le menton. Ainsi, ce serait lui et personne d'autre. Même les adultes du village ne pourraient plus lui tenir tête. Il avait toujours su qu'il n'était pas comme les autres, qu'il avait une destinée.
La boule s'agita de nouveau, lui rapelant une autre information essentielle : il allait avoir besoin d'une paternaire. Si aucune des filles n'avait été sélectionnée, il devrait attendre le prochain solstice.
Il pivota pour jeter un coup d'œil vers les filles. Une seule d'entre elle tenait un ruban bleu. Vêtue d'une jupe marron glacé qui lui arrivait aux genoux, Alauma tenait son ruban contre son coeur. Sa longue et fine ceinture de cuir battait la mesure de ses pas alors qu'elle se dirigeait vers Isara. Son pendentif - le même que Dariomo - rebondissait sur sa tunique crème aux manches courtes et bouffantes. Elle portait également un tatouage au bras gauche, comme une liane s'enroulant, représentant son âge.
Isara posa sa main sur la tête rousse de la petite fille, entre ses tresses africaines et ses couettes.
Il avala difficilement sa salive. Pourquoi fallait-il que ce soit cette pleunicharde d'Alauma ? Elle, a qui on passait tous les caprices. Elle, avec qui il fallait être gentil, prévenant et courtois. Elle, qui avait décidé de lui pourrir la vie en le suivant partout. Elle, qu'il détestait le plus parmi tous les enfants de son clan.
Il avisa à nouveau le groupe de filles. Des rubans blancs. Elle était bien la seule à avoir été choisie.
Il serra d'avantage son ruban en soupirant de frustration. Il n'avait pas le choix, s'il voulait passer ce maudit rituel, il devrait le faire avec elle. Son futur ne lui sembla plus aussi radieux.
Il ne supportait pas la façon dont les adultes surprotégeaient Alauma. Dès qu'il lui demandait de le laisser tranquille, des adultes rappliquaient pour le gronder ou le punir. Mais c'était fini, personne ne le réprimanderait plus jamais. Il lui suffirait de calmer une bonne fois cette gamine collante pour être tranquille à vie.
Verdict?
